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Quand les étudiants enseignent le cycle de vie et la respiration aux enfants

Depuis plusieurs années, le département Génie Biologique participe au programme ASTEP (Accompagnement en Science et en Technologie à l’Ecole Primaire) qui permet de mettre en relation des étudiants avec des classes du primaire pour actualiser et dynamiser l’enseignement des sciences dès le plus jeune âge.

Ce printemps, c'est à l'école de La Sèbe à Digne-les-Bains qu'un groupe d'étudiants a fait découvrir aux enfants le cycle de vie des insectes : l'exemple choisi a été celui du ténébrion meunier (ou ver de farine), insecte facile à élever, à observer et à étudier. Les étudiants ont conçu, avec l’aide de l'enseignante, deux leçons autour d'un élevage que les enfants ont pu voir évoluer pendant plusieurs mois pour suivre la croissance et le développement des vers de farine et émettre des hypothèses sur leur devenir. Par l'observation prolongée des larves apportées en classe, les élèves ont pu découvrir que les vers de farine ne donnaient pas de papillons, mais des scarabées ! Ce fut l'occasion d'aborder également les chaines alimentaires et la classification des êtres vivants. Ces hypothèses ont donné lieu à un atelier d'origami afin d'apprendre à réaliser différents insectes en papier.

Un autre groupe a travaillé avec des élèves de la même école sur le thème de la respiration en deux séances articulées autour d’activités et de petites expériences : la mesure du rythme respiratoire avant et après un effort, l'observation d'une maquette de poumons. A chaque séance, les élèves ont formulé une hypothèse orale ou en dessin sur la problématique donnée. A la fin de chaque séance, les enfants avaient un texte à trous et parfois des schémas à remplir afin qu’ils puissent garder une trace écrite.

Ce projet est très enrichissant pour tous ses acteurs, il permet aux enfants de découvrir les sciences en s’amusant et aux enseignant d’avoir des cours de sciences concrets avec une démarche scientifique : problématique, hypothèse, expériences et conclusion. En effet, les professeurs des écoles n’ont pas toujours les compétences pour mener de telles séances par manque de formation. Quant aux étudiants, ce projet leur a appris à vulgariser les sciences avec une communication adaptée à des enfants de primaire.

Article rédigé par Pauline Bernard, Enola Bouvenot et Alice Cornu

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